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Printemps des nefs 2024

Du samedi 04 au jeudi 30 mai

Six soirs de concerts pour douze artistes venant du monde entier, pour vous faire vibrer, rêver, partager et danser.

Cumbia, rythmes africains, rock, folk, punk, électro et un poète venu d’Angleterre à ne pas manquer !

Entrée libre/ Concerts gratuits / Ouverture des portes et accueil au bar à partir de 20h30

Programmation : Pierre Orefice, Patrick de Groote, Laurent Mareschal


Samedi 04 mai / dès 20h30

IREKE (Afrobeat) – La Roche-sur-Yon

Ireke évoque la canne à sucre en yoruba, symbolisant le tropique et les rythmes envoûtants. Julien Gervaix et Damien Tesson forment ce duo, fusionnant jazz-funk, afrobeat et dub dans leur album « Tropikadelic ». Ils puisent dans leurs expériences variées, jouant avec Soulshine, Walko, et BIBA. Leurs chemins se croisent, formant Ireke, célébrant la richesse des rythmes dansants. Inspirés par des légendes comme Fela Kuti et King Tubby, ils infusent cuivres, claviers rétro, guitares élastiques et percussions, agrémentés d’éléments dub et électroniques. Pour leurs compositions, ils s’entourent de voix variées, de Pat Kalla à Sana Bob.

Pour Ireke, la musique est une libération collective, une source de joie communicative. Groove is the weapon, et Ireke sait l’utiliser.

© Gilles Guy- on Les Studios Bellarue

FRÈRES SMITH (Afrobeat) – Paris

Les Frères Smith ont forgé leur identité musicale à travers deux décennies d’aventure, symbolisées par les albums «Contreband Mentality» et «Free To Go». Leur mentalité de contrebandier les pousse à explorer de nouveaux horizons sonores, sans renier l’afrobeat ni l’éthio jazz de leurs précédentes oeuvres. Leur troisième album, «MUTATION», est le fruit de leur périple musical, serpentant de Conakry au Ghana, explorant le Cameroun et la source nigériane. Ils fusionnent funk, highlife, jazz et soul dans un mélange explosif qu’ils appellent «Afrikanbeat».

Leur musique, comme la société, évolue constamment, mais reste imprégnée du désir de combat et de célébration, de partage et d’accessibilité. Avec «MUTATION», Les Frères Smith incitent à l’unité et à la célébration, portant haut leur cri de guerre : «Smith ! Smith ! Smith ! Smith !»

 

©Alain Cachat

Vendredi 17 mai / dès 20h30

BATTLE : JO DAHAN ET LE GONZO CLUB VS CALLE MAMBO

BATTLE / JO DAHAN ET LE GONZO CLUB (Rock) – Paris

Mine de rien, ce bon vieux Jo Dahan est toujours resté sur le devant de la scène indépendante française depuis le split de la Mano Negra. En effet, l’ex bassiste émérite de ce fer de lance du rock made in France a pas mal bourlingué par la suite avec Les Wampas ou Gaëtan Roussel. En plus de jouer ici et là avec les ex membres de la Mano Negra sur des projets comme Les Patron$, on retrouve aussi le bonhomme devant la caméra avec ses potes du Groland ou au sein de la compagnie Royal Deluxe… Bref, il est partout ! Parallèlement à tout ça, Jo Dahan mène aussi une carrière solo et vient de sortir en mars dernier, un nouvel album intitulé Injoignable.

©DR

BATTLE/CALLE MAMBO (Cumbia) – Chili

Calle Mambo, groupe Chilien formé en 2013 est en tournée européenne d’avril à octobre 2024 pour célébrer leur nouvel et 3e album «Retumba la Tierra» (Mars 2024).

Suite à leur tournée européenne de l’été 2023 (35 concerts et festivals en France, Portugal, Espagne, Italie, Suisse, Hollande…) et des scènes prestigieuses comme le Quai Branly à Paris, le Fiest’A Sète ou l’Été à Pau dans le théâtre de Verdure, Calle Mambo revient en Europe présenter sa musique latine contagieuse (Huayno, Cumbia, Timba, Caporal…).

Avec un son propre à eux, exclusivement fait de compositions personnelles, la musique de Calle Mambo a pour but d’unifier le folklore Latino américain avec la modernité des beats électroniques et des musiques urbaines.

Jouant 10 instruments sur scène symbole de la richesse et diversité des musiques latines (Quena, Quenacho, Cuatro, Charango, Tiple, Timbal, Gaita, Zampoña, Ronroco…), Calle Mambo propose un voyage enrichissant à travers le continent, dansant et éclectique !

 

©DR

Samedi 18 mai / dès 11H sur le Parc des Chantiers

CALYPS’ATLANTIC (Steelband) – Nantes

Calyps’Atlantic présente : PANFEST, l’autre festival de métal !

Plongez dans l’univers du PanFest où les vibrations du steeldrum vous embarquent directement à Trinidad & Tobago.

Découvrez l’essence de la culture trinidadienne et laissez-vous emporter par les pulsations du calypso et de la soca. 9 steelbands venus de toute la France vont réveiller Nantes avec leurs mélodies.

9 steelbands venus de toute la France vont réveiller Nantes avec leurs mélodies. Préparez-vous à une journée chaloupée avec plus de 300 musiciens qui feront vibrer la cité des ducs au son des bidons du matin jusqu’à la tombée de la nuit !

Il n’y a pas qu’à Clisson où il fait bon d’écouter du métal…

©CALYPS’ATANTIC-Facebook

ANTHONY JOSEPH (Poésie/Steelband) – Angleterre

/ Dès 20H30 sous les Nefs

Entre la Caraïbe et Londres, la migration d’afro-caribéens vers la capitale britannique a toujours été nourrie par le colonialisme et l’esclavagisme. Certains s’y installent pour s’intégrer à la vie culturelle et intellectuelle, diffuser leurs idées politiques, et s’immerger dans la scène jazz locale, mêlant héritage et influences contemporaines.

Anthony Joseph, après deux albums caribéens, oriente son sextant musical vers Londres. Sa musique devient un acte de résistance et de combat politique, inspiré par des figures telles que Toussaint Louverture. Dans son nouvel album, il tisse des liens entre passé et présent, confrontant les injustices sociales. Son jazz progressif et engagé, entre improvisations collectives et récits métaphoriques, incarne une forme d’émancipation artistique et spirituelle, tant en studio que sur scène.

Anthony Joseph, écrivain récompensé, fusionne littérature et musique caribéenne dans son 7ème album. Son groupe sur mesure inclut Rod Youngs à la batterie, Andrew John à la basse, Colin Webster et Jason Yarde aux cuivres, Florian Pellissier aux claviers, Thibaut Remy à la guitare, et Crispin ‘Spry’ Robinson aux percussions.

©Bunny Bread – icreatenotdestroy

Vendredi 24 mai / dès 20h30

SAILOR HONEYMOON (Punk Rock) – Corée

Il a suffi de la rencontre d’une photographe (Abi Raymaker) et d’une DJ techno (Zaeeun Shin) autour d’un ampli, d’une guitare et d’une batterie pour que naisse Sailor Honeymoon, duo vite rejoint par la bassiste TOMYO. Le trio est une oasis de spontanéité dans un paysage culturel coréen parfois trop réfléchi : chansons pop-punk simplissimes et terriblement efficaces, joyeux bazar sur scène, engagement féministe bouillonnant.

Le groupe existe depuis 2022, a produit trois singles qui attirent l’attention de la Grande-Bretagne et trace sa route avec enthousiasme et détermination, fidèle au slogan que les musiciennes ont écrit sur leurs t-shirts : « Korean girls invented punk, not England » (Ce sont les jeunes Coréennes qui ont inventé le punk, pas l’Angleterre).

©DR

LIVIGESH (Live set) – Corée

Livigesh décrit son travail comme un « pays des merveilles électroniques ». On pourrait aussi parler de forêt vierge dans laquelle chacune de ses productions trace un sentier au nom mystérieux. L’un s’appelle « Musique pour acheter une maison », un autre « Synthétiques en fleur », un autre encore « Romance 303 ».

Pianiste et violoniste de formation classique, obsédé de musique, Livigesh développe une production sans limite de genre, aussi cérébrale que sensuelle, pleine de beats funky, de basses hip-hop, de plages ambiant et d’expériences de toutes sortes – et qui semble parfois n’avoir ni début ni fin, tant ses sorties sont nombreuses : pas moins de treize albums en 2023 et déjà deux en 2024 (ainsi que six EP).


Samedi 25 mai / dès 20h30

PRINTEMPS CORÉEN

LEE HEE-MOON (K-pop) – Corée

Lee Hee-moon est un artiste que l’on peut qualifier de peu conventionnel, il est avant tout un innovateur sachant faire fusionner avec ingéniosité et perfection une grande variété de genres musicaux avec la musique folklorique traditionnelle coréenne. Lee Hee-Moon se place ainsi comme un véritable précurseur dans le genre de la K-pop traditionnelle !

Mettant au centre de son œuvre le chant traditionnel coréen, et plus particulièrement les motifs musicaux folkloriques provenant de la région du Gyeonggi dont il est originaire, Lee Hee-Moon parvient à remettre au goût du jour des sonorités traditionnelles, et à les marier à des genres contemporains tels que la pop, la dance, le rock, le jiroubak et bien d’autres !

LEE Hee-moon débarque en France avec son projet « Obangshingwa », en compagnie de l’ensemble musical Heosongsewol et du duo NOMNOM. Avec son style flamboyant et un talent incontestable de Lee Hee-moon saura à coup sûr séduire le public francophone !

@DR

Be2Be – UJU / Gongsang Myeongwol (pop coréenne) – Corée

Le duo franco-coréen (E’ Joung-Ju/Zôl) rencontre le jeune trio coréen invité au festival Printemps Coréen. Dans l’esprit du Djing, les deux formations partageront la scène et les morceaux, UJU avec leur pop coréenne si singulière et Gongsang avec les mélodies du gugak.

Un trait d’union entre les deux groupes : le geomungo joué par E’Joung et Kang Tae-hoon. Une expérience Live à ne pas manquer !

©DR

Jeudi 30 mai / dès 20h30

SARAB (Jazz/Oriental/Rock) – Syrie

Comme un air de Oum Kalthoum, Tigran Hamasyan, Goran Bregović et Led Zeppelin

Transcendé par la voix de la chanteuse franco-syrienne Climène Zarkan, à mi-chemin entre émotion et colère, entre l’orage et les éclats de vers, le groupe Sarāb – « mirage » en arabe – se joue des frontières entre rêveries jazz, rythmiques funky, musiques traditionnelles arabes, samples électro et rock. Sur son dernier et bien nommé album Arwāh Hurra « Âmes libres », le sextet déploie une énergie indomptable autour des questions universelles de l’amour, du féminisme, de l’état de la planète ou encore du rapport à l’étranger, à travers un texte d’Alain Damasio.

Autant de thèmes électrisés par une transe tantôt furieuse, tantôt contemplative, toujours captivante.

©DR

MAZALDA (Saz/Sytnhs and Love) – Lyon

Mazalda est composé de musiciens aguerris venus d’un éventail vertigineux de styles et de scènes varié.e.s. Le groupe se plaît à briser les cloisonnements culturels inutiles, grâce à des textures complexes et à des arrangements raffinés. Évoquant les ambiances de discothèques en sueur et de cabarets hantés, Mazalda s’imprègne de la musique de presque toutes les époques contemporaines et de tous les milieux urbains.

Le son de Mazalda, sur fond de funk prog tropicale synthétique, est marqué par la présence solide et cohérente d’éléments magiques tels que l’elektrobağlama, avec son ton clair et déphasé tout droit sorti d’un pavillon de Maltepe ; les percussions live magistrales superposées à des textures de breakbeats, de claptraps et de boîtes à rythmes ; l’électro et les claviers – de la synthé-basse rétro-futuriste aux intonations de maqam arabe jusqu’aux ambiances pétillantes et lo-fi d’orgue électrique rappelant quelques sonorités de Mogadiscio au Koweït.

© Sofi Nadler

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