PRINTEMPS DES NEFS 2023
Du vendredi 05 au samedi 27 mai
Cinq soirs de concerts pour dix artistes venant du monde entier, pour vous faire vibrer, rêver, partager et danser.
Musique latine, rythme africain, DJ, rock, reggae lituanien et un ovni estonien à ne pas manquer !
Entrée libre / Ouverture des portes et accueil au bar à partir de 20h30
Programmation : Pierre Orefice, Patrick de Groote, Laurent Mareschal
Vendredi 05 mai / dès 20h30
MINISTRY OF ECHOLOGY (Dub/Reggae) – Vilnius
Ministry of Echology est né en 2009 – du constat qu’il n’y avait pas de groupe de reggae à Vilnius. Formation à géométrie variable, le groupe a depuis écumé les scènes d’Europe centrale et produit quatre albums, dont le dernier – « Horizon » – s’aventure avec grand talent dans de nombreuses directions, qui pourraient aussi bien faire penser à Talking Heads qu’à Norman Whitfield.
Car si la musique de Ministry of Echology puise dans les racines du reggae, le rub-a-dub, le lovers rock ou le dub, la devise du groupe est : « Le reggae n’est pas une obligation ! ».
Construisant des montagnes et les déplaçant, appelant à se réveiller, alors que le soleil est au-dessus de l’horizon, aimant profondément, appelant au dialogue et partageant leurs expériences les plus intérieures, le groupe envoie un message universel. Utilisant le pouvoir d’un mot et d’un son, Ministry of Echology s’enflamme et s’envole, et il est très difficile de ne pas danser lorsque vous entendez ce groupe se mettre en marche.
Le concert du Printemps des Nefs est la deuxième date du groupe en France, la précédente remontant à 2014.
PUULUUP (Nu-Folk) – TALLINN / TARTU
PUULUUP est né en 2014 de la rencontre de deux passionnés de talharpa : Ramo Teder et Marko Veisson. Ramo Teder est un multi-instrumentiste connu pour son long projet solo Pastacas. Il est également un pionnier du looping en Estonie et maîtrise ces compétences depuis vingt ans déjà. Marko Veisson a une formation en anthropologie, et son travail de terrain dans le nord du Ghana ainsi que son amour pour la musique ouest-africaine ont certainement influencé le style de PUULUUP.
Ils jouent leurs propres compositions sur des talharpas, populaires en Europe du Nord depuis le début du Moyen Âge et jouées sur les îles de l’Estonie occidentale jusqu’au début du XXe siècle. PUULUUP dirige les vibrations des cordes en crin de cheval de la talharpa à l’aide de blocs d’effets et d’un looper, et utilise des techniques et des sons alternatifs d’archet et de tambour. Les soupirs moelleux du talharpa sont associés à des échos, des coups, des grincements et des craquements amplifiés électroniquement, tout en conservant le son naturel de l’instrument. Ils jouent avec la musique comme ils jouent avec les mots, créant parfois leur propre langage. Comme le dit le groupe : «Nous nous inspirons des nuits de Vormsi, des tramways en novembre, des junkies amoureux, des criminels d’Odessa et d’Antonio Vivaldi». En guise d’accompagnement, ils proposent également, lors de leurs concerts, des voltiges chorégraphiques qui ont émergé d’elles-mêmes au cours des nombreuses journées que ces deux hommes ont passées dans les salles de répétition.
Grâce à leur approche unique de cet instrument traditionnel, PUULUUP a reçu plusieurs prix musicaux en Estonie, notamment celui du meilleur groupe, du meilleur ensemble et du meilleur album. Leur popularité en Estonie et à l’étranger augmente rapidement. Le groupe s’est produit au Canada, en Chine, au Chili, en France, en Allemagne, en Ukraine et à Taiwan. Pour leurs vidéos musicales uniques, PUULUUP a reçu des prix lors de festivals de films.
Vendredi 12 mai / dès 20h30
AFROLAB (Afrobeat) – Nantes
Créé en 2018 par le percussionniste et compositeur du groupe Benjamin Rabeau, AFROLAB réunit 11 musiciens. Cinq d’entres eux composent la section rythmique et accompagnent les 5 soufflants et la chanteuse.
Engagé dans la culture afrojazz et afrobeat, le répertoire comprend des créations originales ainsi que deux reprises du grand Fela Kuti. Le style musical est un afrobeat caméléon mêlant jazz, rythmes mandingues, soul et hiphop…
En août 2021, l’accueil de nouveaux instrumentistes et la nouvelle chanteuse Rêl Soli donne une nouvelle dimension au groupe, alliant plus d’harmonie et de teintes afro-jazz-hiphop.
Sur scène, sourires communicatifs et bonne humeur assurée ! Les musiciens partagent leur version de l’afrobeat avec l’envie de faire se déhancher le public grâce à leurs polyrythmies endiablées et le faire chanter sur les harmonies folles de la section soufflant.
CHICOS Y MENDEZ (Latin alternative) – Bruxelles/Lima
Dès 12 ans, une guitare dans les mains, David Méndez Yépez commence à chanter son Pérou d’origine et sa Belgique natale. Ses chansons prennent vie pour faire vibrer les joies, les peines et les doutes, pour questionner toutes ces certitudes qui collent à la vie…
Si David est l’auteur des textes, les morceaux sont composés avec Thibault Quinet, alias « Tito », guitariste et claviériste du groupe. Sur scène, les deux comparses s’entourent de différents musiciens pour compléter leur étendue musicale : Nicolas Scalliet (batterie), François Cappelle (basse) et Sam Versweyveld (trompette).
Chicos y Mendez s’inscrit dans le style « latin alternative ». À l’instar de son chanteur, le groupe s’enracine dans l’esprit latino-américain pour créer ensuite son propre chemin musical. Le groupe propose une musique ouverte sur le monde et aux influences actuelles. Tantôt urbaine, pop, rock ou reggae, elle est accompagnée de textes écrits en espagnol et en français.
Ces dernières années, le groupe a enchaîné les concerts en Belgique et à l’étranger (France, Espagne, Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg).
Vendredi 19 mai / dès 20h30
KIM MELVILLE (Rock) – Paris
Kim a grandi dans un monde où tout est possible : très jeune, elle est encouragée par ses proches à s’exprimer à travers différents arts, par exemple la danse aux côtés de sa mère chorégraphe, mais elle s’exprime aussi au travers de l’écriture, le dessin et la mode. Elle débute ses 10 années de piano et l’apprentissage du solfège grâce à sa grand-mère. Mais l’influence rock majeure reste son père : Éric Melville, chanteur-interprète et compositeur.
Habituée dès son plus jeune âge aux séances de studios (bandes originales, spectacles, albums…) mais aussi à la scène, forte de ses expériences, elle se lance dans son projet solo.
Son premier EP, aux mélodies et riffs de guitares ancrés dans le classic rock, et aux textes anglo-saxons aussi réalistes que fictifs, est sorti à l’automne 2021. Elle vient de faire la première partie de Laura Cox à la Cigale.
LITTLE ODETTA (Pub Rock) – Paris
Little Odetta, c’est un quintet composé de Audrey (plume, chant), Lucas (composition, guitare), Aurélien (basse), Fabien (batterie) et Florian (claviers). Mais c’est surtout un groupe de rock énergique, issu de la scène, puisant ses racines aussi bien dans les groupes mythiques des années 60-70 (Led Zeppelin, Jimi Hendrix, The Doors…) que dans les icônes du rhythm & blues afro-américain (Aretha Franklin, Etta James…).
Si Little Odetta est une toute jeune formation (2019), leurs membres fondateurs, eux, enchaînent les collaborations depuis un certain nombre d’années déjà : Laurent Cokelaere, Amaury Blanchard, Éric Sauviat et Claude Engel.
Après avoir façonné leur son au gré des lives, ils sont entrés en studio pour enregistrer leur 1er album dont ils ont confié la réalisation à Frédéric Jaillard (Feu! Chatterton, Thomas Dutronc, Kimberose…) et le mastering à Steve Prestage (Peter Gabriel, Gary Moore, Manu Lanvin…).
Le résultat : un album éponyme de 11 titres à la rythmique explosive et aux mélodies groovy, portés par le timbre de voix soul et puissant d’Audrey.
Jeudi 25 mai / dès 20h30
BALAPHONIK SOUND SYSTEM (One man band, world fusion) – Pompignan
Multi-instrumentiste, Alex a participé à des projets musicaux variés. Usant tous les genres, du métal au gnawa et du reggae au hiphop, il étudie le rythme sous toutes ses formes, à travers ses rencontres et ses voyages.
Avec Balaphonik Sound System, Alexandre Scalisi se lance dans son projet le plus personnel. Tout est produit en live dans la plus pure tradition du musicien troubadour..
Il parcourt asphalte et sentiers de la rue à la scène avec sa carriole sound system. Des instruments traditionnels comme le balafon, le didgeridoo, la vielle à roue et autres guimbardes se mêlent aux machines, au bass synthé, et au beat box, le tout lié par un chant-dialecte et orchestré par la loop station. C’est une mixtape vivante, combinée à une dose d’improvisation, avec un langage universel.
Alexandre a créé son propre mode d’expression, basé sur des onomatopées émotionnelles. Il explore les possibilités de la voix en tant qu’instrument et comme véhicule des paysages intérieurs.
Il crée son univers imprégné d’influences dub, reggae, électro, hiphop, aux sonorités à la fois contemporaines, traditionnelles et souvent ethniques. Il remixe dans un style unique les paysages sonores du monde et de la musique en pleine mutation.
Dynamique et d’une insatiable créativité, Balaphonik Sound System fait danser les corps, ressource et rafraîchit les esprits…
STRANGER SOUMA (DJ Set) – Casablanca
Originaire de Casablanca, au Maroc, Stranger Souma a commencé son parcours musical en apprenant à jouer de plusieurs instruments. Enthousiasmée par l’avènement et les possibilités de la technologie dans la musique, elle est rapidement devenue la DJ et productrice respectée qu’elle est aujourd’hui, créant une signature sonore profonde, minimale mais résolument émouvante et spirituelle, un hommage à la vieille âme de l’Afrique du Nord.
En plus d’être DJ et productrice, elle est également cofondatrice de Volubilian Records, une maison de disques basée au Maroc, grâce à laquelle elle défend activement l’héritage musical unique de la région, ainsi que de meilleures opportunités pour ses artistes féminines.
Elle a également rejoint la principale société suisse de musique de danse et de divertissement, Sirup Music, avec plusieurs sorties classées et soutenues dans le monde entier par des artistes tels que EDX, Nora En Pure, Pretty Pink, Gil Glaze et bien d’autres.
Samedi 27 mai / dès 20h30
KÈNU ET LE XHÈVIOSSO (Orijazz) – Nantes/Cotonou
Le Xhèviosso est un groupe béninois composé de six musiciens multi-instrumentistes (trois soufflants, des percussions multiples, une batterie, une basse, une guitare) qui résident entre la France et le Bénin. Leur style, l’Orijazz, se reconnaît à la diversité des rythmes et harmonies vocales enracinés dans le Golfe du Bénin. Il s’agit d’une fusion qui mélange principalement les musiques modernes et traditionnelles ouest-africaines à des accents de jazz.
Le nom du groupe désigne le Dieu de la foudre dans la mythologie béninoise.
Après un premier EP paru en 2015 (dont plusieurs titres sont disponibles sur Youtube Rastaman suffering, Aho), le Xhèviosso se prépare à sortir un nouvel album au printemps 2023. La parole qu’il porte se veut l’écho de cette folle odyssée qu’est l’aventure humaine.
SONGØ (Afro pop) – Rennes/Bristol
Songø est un quartet métissé (France/Afrique du Sud/Burkina/Angleterre) révélé au grand public grâce aux Transmusicales, Arte Concert et une session KEXP. Depuis 2019, le groupe crée sa propre version de l’afro-pop et le concrétise sous forme d’intenses prestations scéniques.
La chanteuse versatile Sisanda Myataza aussi à l’aise en rap que dans un registre soul, parvient à traduire avec sa voix une large palette d’émotions en xhosa (sa langue maternelle) anglais et parfois français.
Puisant dans les beats afrohouse et amapiano les rythmes mandingues et une certaine énergie rock, Songø rassemble et remanie une diversité d’influences, opérant un subtil équilibre entre éléments électroniques et instruments acoustiques.
Sisanda Myataza : Lead Vocals / Mael Loeiz : Keyboards/MPC/Percs/Vocals / Petit Piment : Drums/Ngoni/Vocals / Yoann Minkoff : Guitar/Bass/Vocals